Quelques semaines plus tard, JB dévoile sa réelle motivation d'avoir épousé coutumièrement Ama. Il lui demande de faire du faux et usage de faux dans les documents administratifs pour lui faciliter la tâche dans l’obtention de la nationalité ivoirienne. « Il m’a demandé de voir ma mère pour que celle-ci lui donne des documents afin qu’il se refasse un extrait d’acte de naissance ivoirien. Cela lui permettra d’obtenir de manière frauduleuse une pièce d’identité ivoirienne. Je n’ai pas trouvé cela Catholique et j’ai donc refusé », a confié Ama.
Poursuivant, elle a révélé qu’après son refus, le foyer battait de l’aile. Quelques jours plus tard, elle a reçu l’argent de la tontine. « J’ai reçu ma part de tontine qui s’élevait à 900.000 Fcfa, je l’ai soigneusement gardé à la maison. Lui a pris mon argent et m’a fait savoir que cet argent remplace la dot qu’il a payé à ma famille. Par la suite, il a quitté la maison me disant, que je suis libre désormais », a-t-elle affirmé.
À la barre, JB a affirmé avoir pris l’argent de sa femme et l’a utilisé à des fins propres. Cependant, elle demeure son épouse et veut retourner au foyer. Se constituant en partie civile, Ama a réclamé à JB de lui restituer la totalité de son argent.
JB a été jugé coupable et condamné à 4 mois de prison ferme, 10 ans de privation des droits. Il doit remettre 900.000 fcfa comme dommage et intérêt à Ama.
Pour Ama, cet homme ne l’aime pas, mais a voulu profiter de sa nationalité ivoirienne.
À la barre, JB a affirmé avoir pris l’argent de sa femme et l’a utilisé à des fins propres. Cependant, elle demeure son épouse et veut retourner au foyer. Se constituant en partie civile, Ama a réclamé à JB de lui restituer la totalité de son argent.
JB a été jugé coupable et condamné à 4 mois de prison ferme, 10 ans de privation des droits. Il doit remettre 900.000 fcfa comme dommage et intérêt à Ama.
Pour Ama, cet homme ne l’aime pas, mais a voulu profiter de sa nationalité ivoirienne.
Rappelons que le mariage avec un (e) Ivoirien (ne) n’a pas d’effet immédiat sur la nationalité comme indiqué dans la loi antérieure. La nouvelle loi stipule que la période probatoire de cinq ans peut être réduite à trois ans si de l’union entre l’étranger et l’Ivoirien sont issus au moins deux enfants.
De plus, au cas où le couple vivrait à l’étranger, le conjoint étranger devrait attendre six ans avant de faire la demande. En outre, le conjoint étranger perd la nationalité ivoirienne si son mariage avec un Ivoirien est déclaré nul par une décision de justice applicable en Côte d’Ivoire.
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